L’ennéagramme, c’est aussi un ensemble de connaissances orientées sur les démarches à produire pour pouvoir progresser individuellement.

A la différence d’autres méthodes, il se ne contente pas d’énoncer et de décrire les types d’individualités, il apporte également pour chacun d’entre-eux des solutions pratiques pour mieux gérer le quotidien.

Pour comprendre avec plus de profondeur le fonctionnement de l’ennéagramme, il est nécessaire de suivre un parcours évolutif qui débute à la naissance de l’être humain.

Lorsqu’il vient au monde, l’enfant est indifférencié de ses parents.

Il ne dispose pas encore de motivation personnelle bien que la capacité à la développer dans le futur soit quant à elle présente. La durée exacte de cet état de fusion n’est pas défini dans le temps, elle varie d’une personne à l’autre et peut être influencée par de nombreux facteurs tels que les conditions de vie ou le milieu.

Lorsqu’il atteint le stade d’évolution où il acquiert son autonomie, l’individu est alors directement confronté à l’impact de la réalité sur lui-même. Ces expériences de la vie ont pour conséquences d’éveiller sa conscience et permettent aussi à ses premières sensibilités de se former.

A ce niveau du développement, l’ennéagramme observe le type de réaction produite pour définir la zone de la psyché où l’impact a été plus marqué, l’endroit où la sensibilité a été touchée plus profondément.

Ces constatations permettent de mettre en lumière les différentes peurs primaires liées à l’enfance.

Durant l’adolescence, les besoins internes et les préférences individuelles continuent de se préciser au gré des expériences, la démarche se module et s’affirme à mesure que l’individu se découvre des valeurs.

Pour l’ennéagramme, on s’intéresse ici à la réaction adoptée par l’individu pour combattre sa peur primaire, ce qu’il recherche intrinsèquement à obtenir de la vie.

Arrivé à l’âge adulte, l’individu a terminé le développement de sa personnalité. Il a ainsi adopté une dynamique globale de comportement en réponse à ses besoins intimes, son individualité est définitivement fixée.

Pour l’ennéagramme, la dernière étape du processus consiste à observer la fixation globale du comportement, les solutions entreprises par l’individu pour éviter d’être en contact avec sa peur primaire.

En résumé, pour déterminer le type de base d’un individu, l’ennéagramme se base sur l’observation de trois facteurs clés des étapes du développement : la peur primaire, la réaction provoquée ainsi que la fixation de la personnalité.

Tableau comparatif des composantes des neufs types

Pour établir un profil ennéagramme complet, il faut procéder ensuite à la personnalisation du type, cette étape précise comment le modèle de base s’articule dans la réalité.

Les variations s’opèrent tant l’amplitude de la base que sur le type d’instinct suivi par l’individu.

Les ailes permettent ainsi de nuancer certains aspects des neufs types de base en permettant un positionnement entre deux types consécutifs.

Le sous-type définit l’ordre des préférences instinctives afin de comprendre comment l’individu gère la structure de ses priorités au quotidien.

Enfin, l’ennéagramme propose une étude des différents mouvements du type afin de faciliter son intégration et son utilisation. Chaque type dispose ainsi d’une voie d’évolution et d’une voie repli qui permettent des glissements comportementaux vers d’autres types en fonction de la situation.

Pour terminer les niveaux d’adoption permettent de situer l’individu quant à son type, et de déterminer ainsi son taux d’intégration relatif.